Sauvons le jardin Dewin
Regardez la vidéo lors de la visite du jardin Dewin par des enfants sur Vimeo : https://vimeo.com/324684904?ref=em-share
Autour d’un jeu coopératif, les élèves de 5P vivent le quotidien d’une personne porteuse d’un handicap.
Qu’est-ce qu’un handicap ?
Ce n’est ni contagieux ni guérissable.
Nous nous questionnons :
« Comment se débrouillent-elles ? »
Si j’étais en chaise roulante, dans mon quartier ? à l’école ? à l’hôpital ?...
À l’écoute de leur quotidien, ces personnes ont des qualifiés tout comme nous. Ils sont capables aussi de faire des activités et d’exercer un métier.
Elles sont capables...
Que faire ? Pour vivre dans une société qui laisse peu de place à l’handicap
Il faut repenser la ville et la vie pour y inclure l’handicap
Des idées ? Des trottoirs sans bordure
Nous y pensons
Des feux rouges lumineux et sonores...
Il y a tant de solutions pour faciliter le quotidien de tous.
À la présentation, Luna face à un public heureux.
Garçons et filles sur un air de Zaho, auteure-compositrice-interprète : « Laissez les koumas »
Yuki au piano ; d’autres interprèteront Beethoven et Debussy
Un poème écrit par Irina et Sanako « Éphémère », dit avec les auteures et Imaz
La danse et plus précisément le hip-hop était au rendez-vous rythmée des mains par les seniors
Magie des cartes avec Ulysse, Elie-James et Oscar C. Retrouver LA carte tirée par un spectateur ou spectatrice
Sanako
Dans une composition personnelle : Irina
Ce fut un réel bonheur pour les élèves et les résidents de se revoir et de programmer de nouvelles rencontres pour des débats philosophiques ou autres.
Merci à notre pâtissier Zéphyr pour les chocolats
Dimanche 11 novembre 2018 ! Une délégation s’est rendue rue de Louvain.
Un chocolat chaud en guise de bienvenue.
Hommage au soldat inconnu.
Pour la première fois, le Roi a lu un message ce 11 novembre dédié plus spécialement à la jeunesse, espoir pour préserver la mémoire et la Paix.
Une rose posée par Esther a été posée pour rendre hommage à tous ceux qui sont morts lors de ce terrible conflit.
Nous voilà tous réunis pour la photographie officielle demandée par le président de la chambre Sigfried Bracke.
L’après-midi s’est déroulée à la chambre pour deux débats fort courts sur les thèmes : Paix et Guerre, Libertés et Démocratie.
En clôture, une dernière allocution du président de la chambre.
Notre quartier offre aux habitants un choix remarquable d’écoles fondamentales : l’École en Couleurs, l’école communale n° 3, l’école Saint-Augustin, l’école libre Sainte-Ursule, l’école Beth Aviv, l’école Nos Enfants (liste non exhaustive).
Pourquoi opter pour l’une d’elles : la dernière citée ? Les autres ne mériteraient-elles pas une égale attention ?
Les hasards de la vie expliquent mon choix. Inopinément, je devins résident avenue Saint-Augustin — chaussée d’Alsemberg, à quelques centaines de mètres de Nos Enfants. Ma famille m’a dit : « Tu retrouveras le quartier de ton enfance… »
C’était vrai. Victimes de la crise boursière, industrielle et sociale de 1929, mes parents quittèrent leur vieux et cher Verviers — « vert et vieux » — et s’établirent à Forest au n° 10, Place de l’Altitude 100, face à l’église Saint-Augustin, des architectes Léon Guiannotte et André Watteyne, construction en béton armé : une nouveauté dans le paysage bruxellois.
Commençons la redécouverte des lieux par la visite de l’édifice : mémoire presque infaillible de ma prime enfance ! À gauche du chœur, la vision d’Augustin et de sainte Monique, sa mère. A l’Orient, l’autel de marbre, puis, debout, une Vierge à l’enfant. Embrassant l’espace intérieur, un chemin de croix aux multiples personnages (dessinés par André Watteyne, esprit mystique et généreux) dicté par les « visions » de Marie de Agreda, une religieuse espagnole du XVIIe siècle.
Descendons la rue Saint-Augustin vers la chaussée d’Alsemberg.
Tournons à droite, entre la rue Branly (la science) et l’avenue Molière (le rire), nous découvrons un vaste bâtiment un peu fatigué, un peu triste, égayé de rectangles colorés à la manière de Mondrian. C’est l’ancien Orphelinat rationaliste, tout un pan de l’histoire de la libre pensée, devenu l’école « Nos Enfants ». L’encadrement de la porte est orné de trois chérubins. A droite, une inscription fière : « un enseignement de Vie, dans la Vie, pour la Vie ». Vaste programme !
« Orphelinat rationaliste ». À l’âge de neuf ans, je lisais les mots, mais n’y comprenais goutte. Comment saisir le mot « orphelinat » quand on vit dans une famille heureuse, et, rationaliste quand on vient de dépasser « l’âge de raison » ?
Au fait ! Les grands et les petits de « Nos Enfants » envahissent régulièrement et pacifiquement ma nouvelle résidence pour des rencontres intergénérationnelles. En écoutant et questionnant les anciens sur des thèmes variés tels la vie à Forest en 40-45, la Libération, les jeux et jouets d’époque.
L’ambiance chaleureuse de la rencontre, la participation active et vraie des enfants, la qualité de l’écoute m’ont profondément ému. Ce fut le déclic. Pour en savoir plus, je voulus retourner à l’école Nos Enfants qui construit cette jeunesse heureuse. Madame Janssens, directrice, et Madame Nadia, professeure, m’ont longuement reçu et procuré les informations désirées sur les méthodes pratiquées dans l’école.
Mais quittons l’anecdote et allons aux principes pédagogiques qui favorisent l’épanouissement social et personnel de l’enfant, à savoir : école totalement mixte. En 2018, ce n’est plus une originalité, mais une obligation légale ;
école soumise au programme officiel ;
école dont l’inspiration pédagogique est dans la ligne de DEWEY mettant l’enfant et ses activités au centre des préoccupations en partant d’une dimension pragmatique et expérimentale pour grandir dans les connaissances et en tirer les vérités. et FREINET, l’expérience encore, fondée sur l’expression libre de l’enfant et la joie d’agir personnellement ;
école où coexistent la liberté de pensée et son complément, l’esprit critique ;
école qui a abandonné tout système de punitions au profit d’entretiens éclairant la problématique de l’enfant.
L’école « Nos Enfants » est liée à la Fédération de l’Enseignement Libre Indépendant.
On me permettra quelques réflexions personnelles : Liberté, Vérité, Connaissance sont de beaux mots, mais des mots piégés aux sens fluctuants. La liberté d’expression et l’indépendance ne sont jamais totales, dépendant que nous sommes de tant de personnes et de tant d’informations. La vérité n’est jamais possédée, mais cherchée, progressivement dévoilée, non sans souffrance. La connaissance est une double naissance (co-, cum, avec) : l’objet étudié naît pour le sujet qui l’expérimente, et réciproquement.
Terminons par une citation de Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique certes non-suspect de cléricalisme, tirée de la lettre aux instituteurs (1883) : « Vous êtes l’auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille ; parlez donc à son enfant comme vous voudriez que l’on parlât au vôtre : avec force et autorité, toutes les fois qu’il s’agit d’une vérité incontestée, d’un précepte de la morale commune ; avec la plus grande réserve, dès que vous risquez d’effleurer un sentiment religieux dont vous n’êtes pas juge. ».
Lettre à lire et à relire… et à discuter.
Heureux Enfants, les enfants « élevés » des pieds sur terre à la chevelure solaire comme celle du Petit Prince, dans la curiosité, le respect et la liberté.
Hubert de Thier, printemps 2018
À découvrir ou re-découvrir ICI
« On se fait notre cinéma ! » est un projet d’initiation au cinéma à destination des élèves de la 4e à la 6e primaire. Tout au long de l’année, divers ateliers ont lieu en classe ; axés autour d’un thème (l’apparition du son, les plans, la couleur,...). Ensuite, après une journée de formation pratique en studio de tournage, les enfants créent leur propre court-métrage.
Cette année, le court-métrage "Le clochard et la grenouille" réalisé par les élèves de 6e année de l’école Nos Enfants en 2014 a été nominé au Festival du Film Francophone Cinécourts en Herbe où il a gagné le prix du meilleur court-métrage d’animation. Il est aussi nominé par le jury de Bruxelles. On croise les doigts !
Bravo les enfants et merci France, Roxanne, Axel et Anne pour cette belle récompense ! Vos courts-métrages continuent à vivre en dehors de l’école ! En attendant les réalisations 2017 de nos 5e, découvrez ci-dessous le cru 2014 !
Le clochard et la grenouille :
E=MC2 :